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moi... Jigoro KANO (254)

Publié le par HITOYUME

moi... Jigoro KANO

254

 

REMARQUE : ce récit est tiré d'une thèse sur Jigoro KANO d'Yves CADOT, 6ème dan de judo, docteur de l'Université de Paris. Maître de conférence à l'Université de Toulouse.

KODOKAN SHITENNO : les quatre rois célestes du Kodokan (1)

Sakujiro YOKOYAMA (1864-1912), Shiro SAIGO (1866-1922), Yoshitsugu YAMASHITA (1865-1935), Tsunejiro TOMITA (1865-1937) : leurs noms suivent, au panthéon du Kodokan, ceux de Takeo HIROSE (1868-1904) et de Takejiro YUASA (1871-1904), qui les ont précédés dans la mort et, chacun à leur manière, ils ont contribué à établir la renommée du Kodokan comme à en assurer la diffusion de la méthode.

SHITENNO ?

Si on ne sait ni quand ni comment le monde du judo, et au-delà, s'est mis à employer cette expression des Shitenno du Kodokan, elle parle à quiconque est bun tant soit peu familier avec le bouddhisme japonais. Shitenno, "Quatre Rois célestes", terme dont Bernard Frank (1927-1996) donne la traduction et l'explication suivantes :
"Ces Quatre Dieux-rois (plus complètement, "Quatre Grands Dieux-rois", Shidai tenno ou Sego Shitenno, "Quatre Dieux-rois gardiens du monde", protègent le monde du haut de leurs positions respectives sur des terrasses situées à mi-hauteur du Mont Sumeru. Chacun d'eux surveille un continent et y garde la loi du bouddha ainsi que les royaumes qui ont "pris refuge" en elle. Ils les défendent contre leurs ennemis et y apportent la prospérité".
Chacun de ces quatre hommes pourrait faire l'objet non d'une chronique mais d'une monographie tant il y aurait de choses à dire, à démêler, mais les présenter, même succinctement, côte à côte, permet de mesurer et leurs différences et leur complémentarité.

A  SUIVRE

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T
c' est un peu la mythologie asiatique
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