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les activités artistiques

Publié le par HITOYUME

Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPices activités artistiques sont, par nature, dynamiques et nous aident à mieux pénétrer dans l’espace plus intime des traditions. Dans le panorama culturel du monde féodal sino-japonais, il existe un culte propre à la voie du guerrier (bushido), que chaque pratiquant, à sa manière, honore. Toute société se donne, dans le fond, des images de ses valeurs. Ces images, le décor des gens de cette époque-là, sont nées de leurs réflexions sur le monde. Elles nous mettent, à travers elles, en présence d’une famille de « personnages » historiques qui entretiennent, avec leur monde, un rapport différent de celui que nous avons avec le nôtre. Toutes ces images ont fait l’objet de commentaires pour former une sorte de « philosophie » des arts martiaux. Le réel que nous vivons est composé de faits mais aussi de pensées.

C’est pourquoi, les images du passé jouent un rôle important et positif dans notre vie et donc aussi dans nos pratiques martiales. Ces images célèbrent la grandeur de maîtres (modèles), de rites (traditions) ou de techniques (enseignements), vérités d’hier, le passé des arts martiaux rapporte une histoire riche de faits et d’enseignements. Mais la nécessité du vrai se confond avec la connaissance historique qui a présidé à leur éclosion. Leur histoire explique leurs changements mais aussi leurs progrès, d’où l’intérêt à prendre connaissance du passé des arts martiaux.

Les japonais de l’époque des samurai ont organisé les arts martiaux en fonction de leurs besoins et d’après ce qu’ils avaient, eux-mêmes, reçu des autres cultures. La culture est une question de valeurs, valeurs qui dépassent nos instincts. Dans les arts martiaux, elle se réfère à la façon de faire un combat, à l’utilisation de son corps et de son mental pour se défendre, à la manière de se préparer pour cela …

Les principes, sur lesquels sont fondés les arts martiaux, comportent donc un éventail de valeurs typiques de l’Extrême-Orient où ils sont nés. La culture des arts martiaux est structurée par son histoire, c’est-à-dire aussi bien par les conditions sociales, humaines de l’époque, que par les urgences vitales des temps de guerre, qui les ont engendrées.

D’ailleurs, la question « culturelle », tellement au centre de nos préoccupations occidentales actuelles, se pose aussi dans la pratique des arts martiaux et mériterait plus souvent d’être clarifiée. C’est d’elle que naissent la plupart des problèmes « d’assimilation » de ces disciplines « étrangères », nées à une époque si différente maintenant et sur un continent sans aucune continuité géographique, ni historique, avec l’occident. Les vraies difficultés, qu’on attribue trop souvent à tort au phénomène « traditionnel », sont en réalité de nature culturelle. Les divisions culturelles existeront à tout jamais sans doute, même si on a appris à se laisser captiver par d’autres cultures.

Et c’est, bien sûr, le cas dans les arts martiaux. L’histoire des arts martiaux est la toile de fond de leur pratique. L’ensemble de leurs codes et de leurs principes exprime le caractère vivant de leur passé. On trouve bien souvent dans l’histoire des arts martiaux l’occasion d’affirmer une position technique ou une attitude, un point de vue sur leur pratique. Ce type d’interprétation est de moins en moins répandu, il est vrai. Mais il a joué un rôle certain dans la période du début de leur expansion en occident. Par la suite, les symboles de leur histoire sont devenus de plus en plus abstraits. A mesure que l’on s’éloignait dans le temps, les passions s’éteignaient …

Les attitudes des héros de l’époque passée sont devenues principes, puis préceptes, et leur conduite, un code !

Le réel comme l’imaginaire sont présents dans les comportements des pratiquants d’aujourd’hui, leur offrant repères ou même expression. Ainsi, le bushido, le code d’honneur et de morale traditionnel des arts martiaux, ou le go rin no sho, l’écrit sur les cinq roues, manuel de combat du plus célèbre samurai, Miyamoto Musashi, désormais utilisés comme véritables « bibles » des arts martiaux, sont reçus par les pratiquants comme des documents indispensables à une bonne compréhension de leur discipline, sinon à leurs progrès. Pourtant, les épopées guerrières de cette époque heurteraient lourdement nos sensibilités contemporaines, si elles n’étaient aseptisées de leur violence guerrière.

En effet, le rôle positif de ce passé historique, de ces légendes des arts martiaux, n’est pas de raconter la cruauté et la rudesse d’un contexte dépassé, mais plutôt d’activer nos pensées, notre mémoire. C’est une généralité, mais lorsque l’histoire fait réfléchir, lorsqu’elle donne à penser sur le sens de notre existence, nos pratiques, elle est toujours « d’actualité » et donc utile. Cet éclairage, venu d’avant, permet de célébrer la grandeur des arts martiaux en leur enlevant leurs côtés parfois négatifs (le mythe comme la légende glorifient …). Le côté positif soutient les progrès que chaque participant fait maintenant. Notre propre passé nous habite et se mêle à notre présent, de façon bien irrationnelle.

De même que pour l’individu, il semble qu’il y ait là, pour les arts martiaux aussi, une nécessité de se « libérer » de ce passé, sans qu’il nous encombre ou nous « écrase », mais pour qu’il nous serve. Il nous faut donc l’intégrer, au même titre finalement que les contes, les fables, les films … l’histoire tout simplement.

Chacun est donc environné par ce passé lorsqu’il s’adonne à une pratique traditionnelle (qui a une histoire). Et il faut bien le reconnaître ici, dans l’histoire de ces pratiques, l’objectivité n’est pas de mise. Les raisons des arts martiaux assurent leur sens global, leur unité. Mais chaque pratiquant donne ses propres raisons et interprète leur signification profonde. C’est le propre de l’histoire, entre autres des arts martiaux, que d’être justement interprétable. Entre objectivité et subjectivité, chaque pratiquant interroge le passé par sa propre expérience et en reçoit la vérification en entrant dans les gestes des arts martiaux. Leurs résultats efficaces, leurs sensations, la densité de leur pratique en sont les réponses.


Flash Toys
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T
<br /> il est à remarquer que par le passé, la brutalité était de mise !<br /> <br /> <br /> Même côté religieux, Abraham autait pu égorger son fils !<br /> <br /> <br /> Par ailleurs, à voir le comportement des japonais face au tsunami, somme à la catastrophe nucléaire, on comprend qu' ils ont une autre culture que la notre.<br />
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