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Lire cet article peut provoquer des frissons, des coups de colère et des éclats de rire. Vous voilà prévenu(e)s. hitoyume bien que responsable de tout ça, ne pourra pas être considéré comme coupable.

LE SPECTACLE D'ABORD : Lors d'une corrida, il arrive que le taureau, indifférent au spectacle traditionnel dont il est l'un des héros, ne se montre pas très coopératif. Au point que le matador se retrouve parfois au sol en train de pleurer comme un veau sur son costume à paillettes troué tandis que son sang se répand sur le sol sans que personne ne songe à le recueillir pour en faire du boudin folklorique. Pour pallier cet inconvénient, une modification récente du règlement ancestral de la corrida prévoit désormais que des électrodes penvent être posées sur le crâne du taureau permettant de le diriger sans danger depuis un simple smartphone. A moyen terme, cette application devrait également permettre la manipulation en toute sécurité de la muleta par le matador depuis la tribune d'honneur.

DES YUCCAS DANS LES EGOUTS : Depuis quelque temps, une folle rumeur circule sur les réseaux sociaux. Il y aurait dans les égouts parisiens une plantation de yuccas recouvrant plus de 600 m² où se dissimuleraient des mygales résistantes au feu et au Baygon vert. Une équipe d'enquêteurs nyctalopes équipés de bottes dernier cri a été envoyé et leur conclusion est sans appel : s'il y a eu à un moment donné quelques yuccas dans les égouts, ils n'ont pas survécu à l'appétit des crocodiles végans qui y pullulent.

UNE MERE ACHARNEE : Le 10 juin 2001, Viviane Glapiot qui avait alors 8 ans fut fauchée par une moissonneuse-batteuse au cours d'un tragique pique-nique. Elle souffre depuis d'un traumatisme crânien et, selon les nombreux scans cérébraux et IRM effectués, les zones du cerveau impliquées dans le mouvement, la sensation et la conscience ne sont plus opérationnelles. Au dire des médecins, si son état change ce sera pour se détériorer, pourtant sa mère ne se décourage pas et passe tous les jours à l'hôpital, s'assoit à son chevet et lui parle pendant une partie de l'après-midi. Aceux qui lui demandent pourquoi elle ne laisse pas sa fille "partir", comme le lui conseille le personnel hospitalier, elle répond : "Avant, Viviane était d'un naturel irascible, alors maintenant que je peux lui parler sans qu'elle lève les yeux au ciel et pousse de gros soupirs, j'en profite".