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un peu de tout

spécial coupe du monde

Publié le par HITOYUME

En direct de la Coupe du Monde des Jeux de Balle de Petrograd (de notre envoyé spécial, M. Raoul Frisquet).

L'EQUIPE DE FOOTBALL RUSSE TROUBLE LA PRESSE INTERNATIONALE

La Russie a présenté hier, devant une presse internationale venue expressément, la formation de son équipe féminine de football, le DYNAMO FEMINA. Les onze femmes, placées en formation serrée devant des journalistes venus des quatre coins du monde afin de figer pour l'éternité sur leurs plaques photographiques, n'ont pas oublié d'impressionner par la seule démonstration de leur nature de soldates ivres de victoires.
De mémoire de journaliste, jamais on n'avait eu l'occasion de voir une équipe aussi impressionnante.
Boucher chevalin de son état dans une petite ruelle donnant sur la perspective Nevski, monsieur Dimitri Baramine est aussi, lors de ses fins de semaine et durant les mois d'été, l'entraîneur de cette étonnante formation féminine de football. M. Baramine n'a pas tourné autour du pot pour décrire son collectif :
"Ca, meilleures femmes de toute Russie avec ballon. Grosse Givetch elles mettre à vous !".
Au sein de l'assemblée des correspondants sportifs présente sur place s'est fait ressentir un léger trouble qui traduisait la gêne de ne pas avoir bien compris les mots de l'entraîneur. On fut cependant rassuré par l'intervention de la masseuse de l'équipe, Mme Matrona Kinesiterapotrovna, lorsque celle-ci compléta le discours par trop rudimentaire de M. Baramine en précisant que le Givetch était une sorte de ratatouille locale dont on aurait exclu les courgettes.
Cette équipe, dont le moindre des avantages sera de jouer à domicile en étant encouragée par les vivats d'une foule aliénée et acquise à sa cause, a sollicité chez de nombreux experts occidentaux bien des commentaires outrés. On a ainsi réclamé à la fédération russe que l'on dévoile aux médecins de la Fédération de football les attributs cachés de Mlle Vladimira Testosterona, avant-centre dont la féminité demeure particulièrement singulière.
"Femme en Yakoutie toujours ainsi, beaucoup poils car là-bas très froid", a répondu M. Baramine pour toute défense.
Ce n'est un secret pour personne, les grandes équipes nationales de football sont désormais suivies par un collège médical spécialement constitué pour accroître au mieux la force et les potentialités psychiques. Afin de préparer au mieux la Coupe du monde de Jeux de Balle de Petrograd, le programme russe a misé sur la taurine de yak de Sibérie, sorte de bile provenant des vésicules séminales d'un ruminant à cornes et à longs poils vivant dans des géographies froides et retirées de l'extrême nord-est de la Russie.
Les vertus de ce produit seraient, au dire de M. Baramine, entraîneur du DYNAMO FEMINA de Petrograd, particulièrement efficientes.
La France, quant à elle, a fait le pari de l'innovation et a préféré privilégier les progrès de notre science nationale. Nos sportives reçoivent ainsi, plusieurs fois par semaine, des bains de rayons X et trois cuillers à soupe d'un sirop radioactif à base d'ions dichromates conçu secrètement dans des laboratoires basés sur la presqu'île de la Hague.

de notre envoyé spécial : Raoul FRISQUET

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