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qu'est-ce que la technique

Publié le par HITOYUME

Qu’est-ce que la technique judo ? On en parle beaucoup et on l’utilise peu, ou mal. « La technique » c’est en quelque sorte, « une meilleure manière » de pratiquer le judo debout et au sol. Pour le judo debout : exécuter les projections, avec le minimum d’efforts, grâce à l’utilisation de son corps et de ses points d’appuis, et avec le moindre risque d’accident pour tori et uke.
D’esquiver les attaques ou de les contrôler, toujours à l’aide de sa mobilité et de l’utilisation du corps et de ses points d’appuis. Dans tous les exercices et les pratiques, le principe restera le même. Dans l’uchi komi, randori ou compétition, l’exécution d’une projection doit être pareille. Contrairement à l’idée de beaucoup de judoka, qui voient une différence entre une projection dite technique et la même en compétition, alors que l’on réussira en compétition avec le maximum d’efficacité et le minimum de risques. Avant d’aborder la technique des projections, il convient de préciser plusieurs éléments généraux, nécessaires, indispensables à n’importe quelle projection et à la pratique du judo. Bien sûr en judo tout est possible, n’importe quelle attitude, n’importe quelle opportunité, même acrobatique au risque de se blesser et de blesser son adversaire. Ce n’est pas pour autant que tout le monde peut faire la même chose ou désire le faire.
Pour projeter un partenaire, quel que soit l’exercice pratiqué, il faut avant tout décider de prendre un risque. Ce risque consiste déjà à accepter de se déséquilibrer soi-même réellement, sincèrement, dans la direction où l’on veut projeter. Pour perdre l’équilibre il faut être mobile, car immobile et bien planté sur ses jambes (cela existe) les projections ne peuvent se faire qu’à l’aide de la seule force pure, et des bras. Afin d’être mobile et disponible en permanence, et en même temps vigilant, et en mesure de contrôler une attaque, la meilleure position et attitude sont :
Le corps bien droit légèrement penché en avant sans toutefois plier au niveau de la charnière cuisse, bassin, ni se casser. Les jambes tendues mais souples, c’est-à-dire les genoux non fléchis. Le poids du corps réparti sur les trois quarts avant des deux pieds, sans décoller les talons, les pieds parallèles et moyennement écartés (le fait d’avoir le poids du corps répartie sur les trois quarts avant des pieds permet un déplacement plus rapide et une mobilité plus grande. Il est souhaitable de s’entraîner
à déplacer les pieds sans mouvoir le haut du corps, ainsi qu’a faire des appels pour faire semblant de lancer le corps ce qui créera une confusion et provoquera une réaction). Le ventre légèrement tonique mais pas contracté, les épaules tombantes, les bras souples pendus après le kimono du partenaire (quelle que soit la garde) les coudes écartés, mais non soulevés, les mains qui tiennent le kimono, solidement accrochées, les paumes tournées vers le sol. Les bras souples permettent un jeu de distance entre le partenaire et soi. C’est-à-dire ils permettent l’éloignement et le rapprochement du partenaire en contrôlant. Ce jeu de distance donnera la possibilité de lancer son corps pour une attaque, sans tirer immédiatement avec les bras avant de commencer à tirer avec le corps en atteignant une certaine distance, à ce moment seulement, les bras deviennent solidaire du corps. Cette action du corps se fera d’abord horizontalement, pour la mise en mouvement du partenaire, puis lorsque son inertie est rompue, vers le bas et en tournant (suivant les cas) pour la projection, en perdant l’équilibre. L’on rattrapera son équilibre en continuant de tourner et en remontant afin qu’il n’y est pas d’arrêt avant la chute complète du partenaire, et son contrôle. La mise en mouvement du partenaire ne pourra se faire de manière efficace qu’en se mettant soi-même en mouvement avant lui, et grâce au jeu de distance des bras. Si l’on tente de mobiliser le partenaire en le tirant, ou en le poussant, et qu’il se trouve que ce partenaire soit plus fort que soi, on ne pourra pas se mouvoir : par contre on se repoussera ou on se rapprochera, et dans le sens de sa traction ou de sa répulsion uniquement. Les bras étant contractés et nous immobilisant nous-mêmes en un seul bloc. Pour tirer avec son corps, il sera nécessaire de se servir de la poussée des pieds, de la pointe des pieds comme pour courir . Car en réalité, lorsque l’on coure, l’on projette son corps en avant, en perdant l’équilibre. En toute circonstance il sera nécessaire de garder son corps, son centre de gravité légèrement en avant. A partir de ces attitudes et positions il devient plus aisé de pratiquer des projections. Nous utiliseront ces références dans l’explication des mouvements et projections.

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T
J' ai remarqué, aux championnats de Tbilissi que peu de compétitions avaient été remportées par ippon, et beaucoup pour des fautes de non combattitivité
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