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le gorin no sho 24/31

Publié le par HITOYUME

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Je présente depuis le 05 mai l'ouvrage de Miyamoto Musashi: le "Gorin no sho", écrit en 1645, un des grands classique du sabre japonais.

 

Poursuivant la présentation de l'art de Musashi, je donnerai la traduction commentée des trois dernières des cinq formules au travers desquelles il communique l'essentiel de sa technique de combat,puis je commenterai quelques extraits du "rouleau du feu" dans lequel Musashi expose concrètement sa stratégie du combat. Voici la troisième formule technique telle que Musashi la présente dans le "rouleau de l'eau":

Dans la troisième formule, vous tenez le sabre la pointe vers le bas (gedan), et vous frappez la main de l'adversaire par en bas, à l'instant où il attaque. S'il pare en frappant votre sabre de haut en bas pour le faire tomber, détournez son sabre en utilisant le hyoshi franchissant (kosu hyoshi) et frappez horizontalement pour lui couper le bras. L'essentiel de cette formule est de frapper d'un seul coup à l'instant où l'adversaire démarre l'attaque. Cette garde basse (gedan) est nécessaire aussi bien pour un débutant que pour un adepte avancé dans la voie, il faut s'y exercer sabre en mains.

Le terme "kosu" hyoshi provient d'un verbe "kosu" qui signifie devancer, traverser, franchir (un col de montagne), dépasser, surpasser. Dans ces cinq formules Musashi ne précise pas s'il convient d'utiliser les deux sabres et ici ses descriptions correspondent plutôt à l'utilisation d'un seul sabre. Comme pour les formules précédentes, je rapprocherai de cette formule, l'exécution de la partie correspondante du kata des cinq formules de l'école de Musashi faite par maître Imai, dixième successeur de Musashi. Dans cette formule maître Imai prend les deux sabres en baissant les pointes vers le sol. Il qualifie cette position de "ritsu zen" (zen debout). L'adversaire frappe de haut en bas et Imai l'arrête avec son sabre gauche. Cette situation est proche de celle de la première formule, mais par comparaison, le corps d'Imai est un peu plus éloigné de celui de son adversaire, de sorte que son sabre droit n'atteint pas le bras de celui-ci. L'adversaire attaque à nouveau et Imai pare avec son sabre gauche en l'appuyant sur le dos du sabre adverse qu'il conduit vers le bas. Il dirige son sabre droit vers le bas de l'adversaire pour trancher en frappant horizontalement de gauche à droite en passant au-dessus des deux sabres gardés en contact.

 

à suivre  

 

ILS AVAIENT FAIT UN FOUR

 

En sortant le premier de la nef antitemps, David Rosemblum, le capitaine de l'Exodus II, crut que rien n'avait changé, du moins en apparence. Il craignit un instant que la malchance les avait suivis dans les méandres des univers parallèles. Il y avait toujours la centrale nucléaire, condition sine qua non pour fournir la formidable énergie nécessaire au voyage dans le temps, le même paysage devant lui, avec la rivière, les arbres, les clôtures. Il allait annoncer aux passagers qu'ils n'avaient pas bougé, lorsqu'il distingua une nuance tout de même. L'odeur. Ça sentait le suif brûlé. Il regarda alors les quatre énormes tours de refroidissement qui crachaient à plein régime. Mais, ce n'était pas de la vapeur d'eau. Ce n'est qu'après qu'il distingua l'insigne nazi sur les parois des quatre gigantesques cheminées. Alors, il se prépara avec fatalisme à leur annoncer qu'ils avaient bien sauté, mais qu'ils avaient fait un four.

 

ils avaient fait un four


Flash Toys
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T
<br /> crématoire bien évidemment !<br /> <br /> <br /> pour le sabre, je choisis le révolver, où je ne me défendais pas trop mal, du temps où j' étas inscrit à la FFT !<br />
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