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dans le randori

Publié le par HITOYUME

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Dans le randori, les partenaires ne peuvent prévoir ce que l’adversaire va faire, de sorte que chacun doit toujours être prêt à parer n’importe quelle attaque imprévisible tentée par l’autre. En s’éduquant à cette attitude mentale, le judoka acquiert un haut degré de maîtrise de lui-même. Le développement de cette capacité d’attention et d’observation acquise grâce à l’entraînement au dojo est utile dans la vie quotidienne. Pour trouver les moyens de battre un adversaire, l’exercice des facultés d’imagination, de raisonnement et de jugement est indispensable et ces facultés se développent naturellement dans le randori. Par ailleurs, l’étude du randori est basée sur les relations qui existent entre deux adversaires rivaux. On peut en tirer des centaines de leçons utiles. Je me contenterai, pour le moment, de donner encore quelques exemples : dans le randori, nous apprenons à agir toujours selon le principe fondamental du judo, sans considérer combien l’adversaire peut sembler physiquement inférieur ou même s’il peut facilement par sa seule force triompher. Si on va à l’encontre de ce principe, l’adversaire ne sera pas convaincu de sa défaite, qu’elle qu’ait été la force brutale qu’on a employé contre lui. Il est à peine nécessaire d’attirer votre attention sur le fait que le moyen de convaincre un adversaire n’est pas de remporter tel ou tel avantage sur lui grâce à la puissance du savoir ou de la richesse, mais de le persuader en appliquant des règles invariables de logique. Cet enseignement, que la persuasion, et non la coercition, est efficace, un enseignement d’une si grande valeur dans la vie réelle, nous pouvons l’apprendre dans le randori. En outre, nous apprenons que dans une confrontation il ne faut employer que la quantité de force absolument nécessaire pour l’objet en question. Prenons garde à ne pas utiliser trop ou trop peu de force. Il y a un grand nombre de cas dans lesquels les gens échouent dans leur entreprise, simplement parce qu’ils vont trop loin, ne sachant où s’arrêter, et vice-versa. Pour prendre encore un autre exemple, dans le randori, nous apprenons, quand on se trouve en face d’un adversaire particulièrement excité, à gagner la victoire non pas en lui résistant directement par la force et par la violence, mais en l’amusant jusqu’à ce que sa fureur se soit dépensée. L’utilité de cette attitude dans les transactions quotidiennes est évidente. Comme on le sait, il n’y a pas de raisonnement qui puisse nous être utile quand nous sommes en face d’une personne tellement agitée qu’elle a perdu le contrôle d’elle même. Tout ce que nous avons à faire en pareil cas est d’attendre jusqu’à ce que sa passion se soit épuisée d’elle même. Tout cela nous l’apprenons dans la pratique du randori. L’application de ses règles à la conduite des affaires quotidiennes est un sujet d’études très intéressant et a du prix comme entraînement intellectuel pour de jeunes esprits

 

 

 

. à demain

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T
en regardant les championnats du monde de jiujitsu par équipe, je me suis rendu compte du fait que rien n' était acquis avant la fin, et que le manque de combativité pouvait faire perdre
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