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le rêve est la réalité 2 - 2

Publié le par HITOYUME

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MISE EN CONDITION


Une séance d'imagerie entre des enchaînements peut durer 8 à 12 minutes. Il n'est pas n"cessaire que la séance dure plus longtemps, ni de faire de la relaxation avant. Par contre, vous pouvez faire deux ou trois séances dans la semaine, dans le bus, au réveil, ou après une compétition. Au début, si vous n'arrivez pas imaginer des techniques, commencez par essayer d'imaginer des objets. Par exemple, regardez votre veste de judogi, touchez-la, sentez-la et écoutez-la tomber sur le sol. Puis tentez de faire la même chose en imagerie. Pour faire une séance d'imagerie comme à l'entraînement, vous pouvez vous "échauffer" de la manière suivante. Commencez par imaginer le dojo en entier, la lumière, l'espace. Puis la couleur des tapis. Ensuite, l'odeur de la salle, et les bruits pendant l'entraînement. La voix de votre professeur. La sensation de votre judogi sur votre peau. Et enfin le contact de vos pieds sur le tatami, lorsque vous saluez. Et c'est parti pour une séance d'imagerie. Action! Ca tourne!

 

APPROFONDISSEMENT


Plus on travaille en imagerie mentale, plus la qualité des films (dans la tête) augmente. Mais une bonne qualité d'image et le meilleur des sénarii ne sert pas sur un tatami si ce n'est pas adapté au besoin. Attention , donc, à pratiquer réellement, pour perfectionner des points précis. Adaptez bien le contenu des images à la spécificité de vos besoins (gestion des émotions devant un public lors d'une finale ou bien examen de toutes les variations de liaison debout sol suite à un déplacement particulier d'un adversaire). Vous pourrez progressivement intégrer la pratique de l'imagerie dans les entraînements. Par exemple, en visualisant un mouvement sur 5 ou sur 10 pendant les uchi komi. Ou bien en imaginant la chute pour ajouter un travail de nage komi.


SI VOUS ETES DE CEUX QUI ONT DU MAL A FAIRE DES IMAGES

 

Commencez dans un endroit calme, en fermant les yeux sur des choses simples. Pour s'aider, faites quelque chose juste avant "en vrai" (par exemple marcher pieds nus sur un tapis, ou faire un uchi komi) et habituez-vous à retrouver la sensation la plus réaliste immédiatement après. Par la suite, votre capacité va s'améliorer et il ne vous faudra plus que quelques secondes, à fixer le mur d'en face, pour "imaginer" juste avant un combat. Commencez par le plus simple avant d'aller vers des séquences complexes. Certains ne penvent faire de l'imagerie que sur des séquences qu'ils ont déjà faites, pour d'autres au contraire, c'est en les visualisant qu'ils parviennent à les faire. Enfin, rappelez-vous que si c'est dans une optique d'apprentissage, il faut faire de l'imagerie à vitesse réelle (comme le montre le professeur par exemple), trop vite ou trop lent dans votre tête, c'est trop vite ou trop lent après, dans la réalité!

 

le rêve est la réalité 2

 

envol

 

La petite fille avançait lentement dans la forêt. Toute vêtue de rose, seul le maquillage sombre de ses yeux traduisait sa tristesse profonde. Une tristesse bien lourde pour un si petit être. La nuit tombait, mais elle n'avait plus peur du noir. "Je suis grande" disait-elle à sa mère. Seulement elle n'était pas née sous la bonne étoile. Souvent, elle pleurait, seule dans sa chambre, se posant des questions auxquelles sa jeunesse ne lui permettait pas de répondre. Depuis quelques temps, elle n'était plus qu'un corps vide. Dans cette forêt, elle voulait tout oublier. Marcher seule dans la nuit pure, et rêver. Arrivant à l'orée d'une clairière, doucement illuminée par la pleine lune, Elle voulut se reposer contre un vieux chêne. Alors qu'elle était assise là depuis un certain temps. Un jeune garçon, à peine plus âgé qu'elle, vint s'asseoir devant cette petite fille:

-Pourquoi est-tu ici ? demanda-t-il d'une voix apaisante.

- Je suis triste, fit-elle, les yeux dans le vide.

-Viens avec moi, dit calmement le garçon en tendant la main

. Elle se leva, lui pris la main, et tout deux avancèrent jusqu'à sortir de la forêt. Ils arrivèrent à proximité d'une haute falaise. La lune éclairait le paysage d'une lumière douce et apaisante. Ces deux petits êtres se trouvaient maintenant au bord de cette falaise. Ces deux petites âmes se regardaient profondément.

-Je suis triste aussi. Mais j'aime cet endroit, murmura-t-il à la petite fille.

Ils se tenaient toujours la main. Puis sans un mot, sans que l'un n'entraîne l'autre. Ils sautèrent ensemble. Les rocher se rapprochaient de leurs yeux, mais les deux petits êtres souriaient. Une fraction de seconde avant l'instant ultime, la petite fille posa ses yeux tristes sur le petit garçon et murmura:

- Joue avec moi...

 

envol



Flash Toys
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T
<br /> l' imagination joue donc un rôle important, et tel que je te connais, tu n' es pas en manque !<br /> <br /> <br />  quelle triste histoire, à moins qu' on y voit une délivrance !<br />
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