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c'est pas d'moi

communiqué du CIU

Publié le par HITOYUME

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communiqué du CIU nouvelle écrite par Christophe Van Kerrebroeck

 

Bonjour, permettez-moi de me présenter : Zerka Salust, bourreau virtuel, accrédité par le Conseil Intervirtuel Universel. Par l'intermédiaire de ce texte, je vais vous proposer de participer à une expérience d'un genre nouveau. Nouveau pour vous, en tout cas, vous qui vivez dans un monde au degré de conscience encore relativement primitif. Pour cette raison je me dois, avant de poursuivre, de vous fournir quelques explications d'ordre basique. Vous savez, ou vous avez déjà entendu dire, ou bien vous en avez eu l'intuition, que votre monde, comme tous les autres mondes du reste, est virtuel. Cela signifie qu'il est composé d'informations, et rien que de cela. Dès lors, celui qui connaît un peu le fonctionnement du système dont il fait partie peut utiliser ses failles pour modifier les informations qu'il contient, c'est-à-dire transformer la réalité autour de lui. Plus modestement, il est possible d'entrer en contact avec n'importe quel point de la réalité si tant est que l'on connaisse le chemin et, dès lors, exercer une influence à distance sur les autres. Cette influence sera d'autant plus grande que les compétences de celui qui se livre à cet exercice sont solides. La profession de bourreau virtuel, vous l'avez peut-être compris, consiste à torturer à distance. Mon rôle est de pénétrer dans tel ou tel système pour créer de la douleur en modifiant ses informations. (La douleur, bien évidemment, n'est qu'une information comme les autres.) Le système, en l'occurrence, c'est vous qui me lisez. Rassurez-vous : je n'ai pas l'intention de lancer une OPA hostile sur votre organisme ni de pirater sournoisement votre cerveau. Non, je vais simplement vous proposer une expérience que vous serez libre de réaliser et d'interrompre si vous le désirez. Dans un premier temps, je vais vous suggérer une séance très douce qui vous permettra simplement de tester l'efficacité de mes méthodes ainsi que leur fiabilité. Si vous êtes d'accord, alors lisez la phrase ci-dessous et prononcez-la mentalement, distinctement, afin de bien graver les instructions qu'elle contient dans votre système-cerveau. Si le concept vous déplaît, par contre, n'allez pas plus loin : interrompez votre lecture dès maintenant. Voici la phrase à graver en vous (vous pouvez la prononcer à haute voix si vous le désirez) : a - kétrik - véritanne - 55 - 667 - zontrakorps - 9JJ7 - install - 001aa - serre5pan8graTT - 0001 J'espère que ce langage ne vous semble pas trop barbare, j'ai essayé d'utiliser le plus simple possible. Si vous avez bien gravé cette formule, nous pouvons commencer. Je vais encore avoir besoin de votre coopération. Laissez-moi vous expliquer la méthode : vous allez vous imaginer ailleurs, dans une pièce vide, contenant pour tout mobilier une table et des placards fermés. Sur la table se trouvent quatre anneaux, visiblement destinés à attacher quelqu'un par les chevilles et les poignets. Vous l'avez deviné : il s'agit d'une chambre de torture. Je suppose que vous êtes capable de vous imaginer dans cette pièce. Un enfant pourrait le faire ! Vous le faites d'ailleurs régulièrement. Chaque fois que vous agissez de la sorte, vous créez ainsi un double virtuel de vous-mêmes. Ce double virtuel n'est la plupart du temps qu'une réplique très imparfaite de vous, et à durée de vie limitée ; voilà pourquoi il ne vous permet pas de ressentir les choses aussi fortement qu'avec votre corps classique. Grâce à mes talents, cependant, et grâce surtout à votre collaboration, ce double virtuel est maintenant bien plus achevé que d'habitude : vous êtes réellement dans ma chambre de torture, debout devant la table. En même temps, vous êtes également assis à lire ce message électronique, bien entendu. Pas de panique ! Je n'ai pas l'intention de vous effacer de votre vie " réelle " (celle que vous considérez comme réelle) ! Ce serait regrettable pour vous car vous vous retrouveriez alors entièrement à ma merci dans cette petite pièce. Mais non, ce n'est pas cela : je me suis juste contenté de faire une réplique de votre système, de le dupliquer, afin de pouvoir agir en toute tranquillité sur vous, par l'intermédiaire de votre double. Arrivé à ce stade de l'expérience, si vous commencez à éprouver un certain malaise, il vous est possible de tout arrêter. Vous ne pouvez plus, cependant, vous contenter d'interrompre votre lecture car les informations qui ont été gravées en vous le resteront et cela risquerait de provoquer des dégâts. (J'ignore lesquels exactement, mais cela ne pourrait être au mieux que très perturbant.) Si vous désirez interrompre l'expérience sans risques, prononcez la formule suivante et interrompez votre lecture aussitôt après. (Si vous reprenez votre lecture, le fait que vous ayez lu la phrase ou pas n'aura aucun impact.) Voici la formule : 0000 - interact - term - C318 Vous êtes toujours là ? Félicitations. Nous allons pouvoir poursuivre. Vous êtes toujours debout dans cette pièce (pas très grande), face à la table, dos à l'unique porte (qui est fermée) et vous commencez à vous ennuyer un peu. Quant à moi je ne suis nulle part : juste une voix que vous entendez. Ne tergiversons plus : couchez-vous sur la table et placez vos poignets et chevilles dans les anneaux prévus à cet effet. Prenez quelques secondes pour bien réaliser ce geste en imagination. Une fois cela fait, les anneaux de métal se referment automatiquement, entravant ainsi vos mouvements. Vous n'avez pas mal : les anneaux sont adaptés au diamètre de vos membres, ils ne vous serrent pas trop. La table est froide mais pas trop ; elle est dure mais pas trop non plus. Aucun problème, donc. Bientôt, cependant, vous commencez à ressentir une gêne au niveau de votre gorge : un peu comme si un petit serpent s'était lové sous votre peau et commençait à s'y tortiller un peu. Ceci n'est pas qu'une impression : il y a réellement un petit serpent lové sous la peau de votre gorge. Je le sais bien, c'est moi qui l'y ai placé. Ou, plutôt, c'est vous qui l'avez placé en lisant la première formule. Il commence à se réveiller, sans doute. Peut-être se sent-il un peu à l'étroit à cet endroit. Peut-être va-t-il chercher à sortir ou à gagner d'autres parties de votre corps. Ce ne sera pas facile pour lui : pour avoir réalisé cette expérience de nombreuses fois déjà, je peux vous dire qu'il est très rare qu'un serpent parvienne à quitter la gorge dans laquelle il est enfermé. A la longue, cela les rend de plus en plus nerveux. J'ai remarqué aussi qu'ils essayent la plupart du temps de s'évader vers le haut, en gagnant le cerveau de leur victime. Certains y sont déjà parvenu. Je ne vous le souhaite pas car c'est très douloureux. Jusqu'à présent, en tout cas, votre situation est relativement confortable : juste une gêne au niveau de la gorge, rien d'insupportable. Je suppose donc que vous serez d'accord pour continuer. Si tel n'est pas le cas, lisez cette phrase et oubliez ce message : 0000 - interact - term - D830 Vous êtes toujours là, seule dans cette pièce, avec ce petit serpent qui remue de temps en temps dans votre gorge. (Si vous voulez en savoir plus sur lui, sachez qu'il est de couleur noire, d'environ dix centimètres de long, non venimeux.) Vous remarquerez que j'ai dit " seule " et non " seul ". N'y voyez pas la manifestation de pulsions sexuelles refoulées en instincts sadiques : il s'agit juste d'une convention. Chez vous, je sais que c'est le masculin qui l'emporte, mais cela n'est pas le cas partout dans l'univers. Si vous êtes un lecteur mâle, faites donc l'effort de traduire le féminin par le masculin. Après tout, il n'y a aucune raison que les femmes soient systématiquement obligées de faire cet effort à votre place ! Vous êtes là, donc, seule, enchaînée sur cette table. Une autre sensation parvient alors à votre organisme : un chatouillement sur le cuir chevelu, comme si quelqu'un était en train de vous gratter avec sa main. C'est moi. Vous ne me voyez pas, je suis invisible, mais cela ne m'empêche pas de m'amuser à vous gratter le crâne. C'est agaçant, n'est-ce pas ? Moi, en tout cas, c'est quelque chose qui m'énerve toujours au plus haut point ! Le fait que vous soyez enchaînée, sans possibilité de faire cesser cela doit contribuer à exacerber votre agacement. Et puis ce truc qui gigote dans votre gorge. Vous en avez déjà assez ? Vous désirez tout arrêter ? Si tel est le cas, vous n'êtes vraiment guère résistante. Mais bon, je respecte votre choix. J'espère que cette petite expérience vous aura démontré mon savoir-faire et, peut-être, vous aura donné des idées pour, qui sait, vous livrer un jour vous-mêmes à ce genre d'exercice. J'aime susciter des vocations. Lisez la phrase suivante et dites-moi adieu, ou bien poursuivez votre lecture. 0000 - interact - term - CX23 Vous êtes toujours là ? Bien. Quelle est la suite du programme ? Rien pour l'instant. Vous êtes toujours attachée à la table, dans ma salle de torture, avec le petit serpent dans votre gorge et les chatouillements occasionnels sur votre crâne. Pour le reste, je ne suis pas pressé, j'ai tout mon temps. Vous allez rester là encore longtemps. Bien sûr, vous pourrez continuer à vivre votre vie comme vous l'entendez ! Mais votre double virtuel restera prisonnier chez moi. Vous continuerez donc à sentir cette gêne dans votre gorge et ces picotements sur votre crâne. Et vous saurez d'où ça vient. Par la suite, vous ressentirez sans doute d'autres choses. Des choses peut-être beaucoup plus désagréables. Enfin, bon, vous verrez bien. Comment ? Vous voulez sortir ? Vous désirez interrompre l'expérience ? J'ai bien peur qu'il ne soit trop tard. Non, inutile de relire ce message pour réciter les formules de sortie, ça ne marchera pas. Il fallait faire cela dans l'ordre : chaque mot, chaque caractère de ce texte a un effet bien précis sur vous. Pour le moment, tout est verrouillé et j'ai bien peur que votre double reste mon prisonnier pour le restant de votre vie. Pourquoi fais-je cela ? Qu'ai-je à y gagner ? Vais-je essayer de vous faire chanter ? Oui. Mais pas tout de suite, nous avons le temps. Pour le moment, je ne vous demande qu'une seule chose : transmettez ce texte au plus grand nombre de personnes possibles. Si je suis content de vous, vous devriez vous en sortir avec quelques chatouillements occasionnels. Si par contre vous ne me prenez pas au sérieux ou bien, pire, si vous essayez de jouer à la plus maligne, vous serez rapidement rappelée à l'ordre. Vous verrez bien de quelle manière, ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Si j'ai besoin d'autre chose, je vous le ferai savoir d'une manière ou d'une autre. Vous comprendrez. Et si vous ne faites pas l'effort de comprendre, comptez sur moi pour vous y inciter. Je vous remercie de votre coopération.

A très bientôt. Zerka Salust

 

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