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contrairement à

Publié le par HITOYUME

Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPicontrairement à ce que l’on pourrait penser, lorsque l’on demande quel est le sport le plus populaire au Japon, il n’est aucunement fait référence au judo et au karate, qui arrivent loin derrière le base ball et le golf, dont les japonais sont friands ; en revanche, le kendo est tout de suite nommé. C’est en effet la première fédération sportive du Japon, avec ses vingt cinq millions de kendoka, dont dix millions d’enfants, dont c’est la pratique sportive principale, durant leur scolarité au lycée, puis à l’université. C’est dire l’attachement que les Japonais portent à cet art qui n’est nommé sport que par les profanes, et dont les racines plongent au plus profond de l’histoire du Japon. Il n’existe sans doute aucun pays au monde, écrivait Mac Clatchie en 1873, où le sabre, cette arme chevaleresque de tous les temps, a été autant célébrée et renommée qu’au Japon. La distinction que donnait le port du sabre, les droits qu’il conférait, les exploits qu’il permettait, la gloire promise à son propriétaire s’il s’en servait habilement, les superstitions qui s’y étaient rattachées, les traditions familiales qui ont favorisé le culte de l’arme blanche, les études approfondies requises pour devenir un juge compétent en la matière, tout cela donnait au katana une importance démesurée. Pour le bushi, la possession du sabre signifie le début de sa vie de guerrier, en marque les différentes étapes, jusqu’à sa mort souvent prématurée. L’origine des légendes glorifiant le sabre se perd dans la nuit des temps. La vie d’un enfant né ou adopté par une famille de buke (nobles guerriers) est marquée par deux événements essentiels. Le premier est la cérémonie d’initiation au cours de laquelle on lui donne son premier sabre ou mamorigatana. C’est le sabre fétiche par excellence, avec une poignée et un fourreau recouvert de brocard, auquel est attaché un ki (bourse portefeuille) que le jeune garçon porte jusqu’à cinq ans. La seconde cérémonie est le gembuku, qui marque le début de sa vie d’homme. Il reçoit alors un sabre véritable et une armure, puis on le coiffe comme un adulte, le front rasé et le chignon rituel disposé à plat sur le haut du crâne. Dès cet instant, il doit se spécialiser dans les fonctions réservées à son rang, selon la hiérarchie de son clan, mais sans jamais négliger l’entraînement au sabre, défini par le code militaire comme «l’âme du samurai » (bushido). Il avait donc le privilège de porter et d’utiliser deux sabres (daisho), à la fois symbole et moyen de défense de sa position sociale. Le katana, utilisé dans les combats rapprochés, permettait dans toutes les positions possibles, de tailler et transpercer l’ennemi. Le sabre court, ou wakizashi, était utilisé comme arme auxiliaire, pour décapiter l’ennemi ou accomplir le suicide rituel. Les deux sabres se portaient dans la ceinture, le côté tranchant vers le haut, à gauche, le wakizashi sur l’estomac. On pouvait et l’on devait déposer le sabre long, lorsque l’on était dans la demeure d’un puissant seigneur, mais le sabre court ne quittait pratiquement jamais la ceinture du guerrier. C’était le «garantt de son honneur ». L’équipement du bushi comprenait aussi le tanto et l’aikuchi, petites dagues, dont la seconde ne comportait pas de garde (tsuba). De nombreux stylets et même épingles d’acier (kogai), couteaux intégrés au fourreau du wakizashi (kozuka) complétaient la panoplie. On comprend donc pourquoi le métier de forgeron était si prisé et relié, lui aussi, à une fonction quasi sacrée, liée au chamanisme sous jasent dans le shinto, dont les membres étaient de sang noble. Dès le XIIème siècle, le Japon connut d’excellents forgerons : les Sankei, trois forgerons de Bizen, Kanehira, Sukehira et Takohira ; les Sanjo, de Kyoto : Yoshime, Arekumi et Kananaga ; les Sansaku ou «maîtres forgerons » : Masamune, Yoshimitsu et Yoshihiro. Dans l’histoire des sabres, ceux-ci sont qualifiés de «vieux » (koto) à différencier des neufs (shento ) forgés après 1536. Les croyances voulaient que la personnalité du forgeron imprègne son œuvre ou même qu’il se réincarne dans les armes qu’il avait forgées. Muramasa était un disciple du grand maître Masamune. C’était un forgeron réputé, mais au caractère violent, frisant la folie. La légende dit que cet aspect de sa personnalité se retrouvait dans les armes qu’il forgeait. On disait que ces armes étaient avides de sang et poussaient leurs propriétaires au meurtre et au suicide. Ces sabres portaient malchance à tous ceux qui s’en servaient, principalement à la famille Tokugawa. En effet, Ieyasu se blessa deux fois avec ces armes, accidentellement, lors de la bataille de Sekigahara. Par conséquent, malgré leur grande qualité, ces sabres furent décrétés inutilisables et indignes. Par contre, les sabres de Masamune étaient considérés comme des sabres d’excellente qualité, mais aussi «bon moralement ». Tous les guerriers, sans distinction, s’entraînaient au maniement du sabre, mais les guerriers de rang supérieur, en y passant plus de temps, y excellaient. Il était donc tout à fait normal et bien dans la mentalité japonaise que le sabre devienne un objet doué d’âme, déifié en quelque sorte. « Un sabre, à qui on devait la vie, avec qui on combattait, et grâce auquel on accomplissait de merveilleux faits d’armes, une fois devenu très vieux, pouvait être comparé à un être humain, plein d’un étrange pouvoir protecteur : d’où le terme de kami ». Le kami recouvre une multitude de sens attribuée aux choses et aux êtres de caractère divin. Dans ce Japon traditionnellement animiste, le sabre et l’éclair sont confondus symboliquement. Le Nihongi souligne le fait que « le sabre court, le izuchi possède le miraculeux pouvoir de disparaître ». Ce qui n’est pas sans rappeler la faculté magique similaire attribuée à l’épée de cinabre dans le système philosophique et religieux du taoisme. Le mysticisme qui entoure cette arme est soigneusement conservé par la mythologie japonaise. Ainsi, on fait souvent référence au sabre que le prince Yamatao (l’unificateur du Japon) trouva dans la queue du dragon qu’il venait de terrasser. Le sabre, le miroir et les perles sacrées en forme de croissant sont les trois emblèmes sacrés des Yamato. Cette mystique auréolant le sabre et le caractère ultra nationaliste qui lui était attaché, se retrouvent dans les récits historiques de nombreux pays au moment de leur époque féodale. En Angleterre avec Excalibur, l’épée magique du roi Arthur, dans la littérature française avec Durandal, la fameuse épée de Roland et dans la poésie avec la célèbre épée courbe d’Abn El Rashid. C’est la personnification mystique et divine d’un héros national. Puis en Europe, cette mystique disparut avec la fin du féodalisme (XVIème siècle), mais au Japon, il fallut attendre le XIXème siècle sous Meiji Tenno pour que certaines modifications juridiques atténuent cette toute puissance de la classe guerrière. Mais rien n'’ fit en profondeur, ce qui se vérifia sur les champs de bataille de la seconde guerre mondiale, lorsque l'’n voit apparaître le bushi aviateur ou dans son char, armé de son katana. Tout au long de son histoire, le sabre japonais connut une longue et patiente évolution, le conduisant vers son état de perfection bien connu des amateurs. Il fut d’abord réalisé, à l’aube de son histoire, en bronze, puis en fer. Il était droit à un seul tranchant et fort pesant. Puis, à l'époque de Nara, à cause de l’imprégnation intense du bouddhisme et de la Chine, il devint courbe et chargé de décorations. Son nom aussi subit beaucoup de modification : les dérivés phonétiques japonais des racines sémantiques chinoises ken et tao finirent par donner notre katana. D’après la légende, « Amakuni inventa le katana sabre à tranchant unique en divisant le ken (à double tranchant) en deux et en l’incurvant ». On peut donc définir toute une hiérarchie de sabre, en commençant par le plus long, le daito, sabre long et pesant, porté par l’escorte du bushi sur le champ de bataille ; le tachi, dérivant du ken, était passé dans la ceinture ornée, servant à fermer l’armure, le côté tranchant vers le haut. Ainsi, quelle que soit sa taille, le katana était un sabre dont le fourreau était passé dans la ceinture. Le même sabre devenait un tachi lorsque le fourreau était suspendu à la ceinture. Le bushi portait deux sabres : le sabre long (katana) et le sabre court (wakizashi). Le katana n’était donc pas uniquement un symbole de puissance, c’était aussi une arme redoutable aux mains d’un homme qui dépendait complètement d’elle et s’y identifiait totalement. L’étude de l’art du combat au sabre (kenjutsu) avait une grande importance. En Occident, le combat à l’épée était considéré plus comme une science exacte que comme un art. Mais on n’admit jamais au Japon que les sources du katana étaient taries. Des hommes de tout âge passèrent leur vie entière à perfectionner leur pratique du sabre. Ils inventèrent même certains systèmes auxquels ils donnaient des noms particuliers. Chacun de ces systèmes était légèrement différents, suivant son créateur. Mais seuls le maître et ses disciples favoris en connaissaient les secrets. Ce qui allait beaucoup plus loin que notre système de « bottes secrètes » en Occident. Dès le Ixème siècle, le Japon connut une prolifération d’écoles (ryu) de kenjutsu. A la fin de la dictature des Tokugawa, on en dénombrait plus de deux cents. De nombreux styles furent ainsi créés, chacun gardant leurs secrets, mais étant cependant influencés et pratiquant ainsi de subtiles synthèses. Ces grands maîtres appartenaient toujours à un clan et enseignaient les guerriers du seigneur du clan. Mais bientôt, on vit des disciples qui, ayant acquis à fond l’enseignement du maître, parcourir le pays à la recherche d’adversaires à leur taille : s’ils perdaient, ils devenaient le disciple du vainqueur. Ce qui permit d’entretenir cet intérêt passionné pour cet art et un renouvellement accru. Mais ces duels continuels entraînèrent trop d’effusion de sang et on limita dès lors l’entraînement au sabre nu dans les dojo. On pratiquait des kata et l’adversaire était remplacé par un makiwara. On introduisit également l’emploi d’un sabre d’exercice en bois, le bokuto. Mais, cette arme, employée habilement en frappant les parties vitales de l’individu, devint aussi une arme dangereuse : on en vint alors à adopte un équipement protecteur, inspiré de l’armure : un casque matelassé (men), avec un grillage en fer pour le visage, un écran de bambou pour la poitrine (do), et un épais tablier avec des rabats et des protège poignets (kote). Les anciennes techniques du sabre avaient été codifiées par Chosai et Jion en 1350 : ce système, l’un des plus rigoureux et des plus précis, était basé sur l’éthique du guerrier, dont les normes servaient à régler toutes phases du combat. C’était un rituel infrangible, même sur les champs de bataille, avec présentation dans les règles, et les diverses attaques parfaitement répertoriées. Dans cet engagement total, seule la technique primait. Comme dans le kendo moderne, seul le sommet du crâne, le poignet, le côté et la jambe pouvaient être touchés. Mais à cause de la prolifération des styles et des techniques secrètes, tous les coups devinrent permis, ou firent force de loi, même les moyens psychologiques pour déconcentrer l’adversaire. Le premier mouvement du combat consistant à dégainer son arme devint alors un art en soi, un art vital : l’iaijutsu. Cet art martial dépendait de la vitesse avec laquelle, dans un même mouvement, on dégainait le sabre et on portait un coup fatal à l’ennemi. Il se pratiquait surtout en combat singulier et n’était guère apprécié sur les champs de bataille, où l’on voulait garder un esprit plus chevaleresque. L’iaijutsu semble avoir été une méthode de combat parfaitement justifiable et nécessaire pour la contre attaque face à un ennemi dont l’intention était de dégainer pour tuer. Un adepte du sabre qui connaissait l’iaijutsu devait être capable de discerner instantanément la technique que son adversaire allait employer. Ainsi, il pouvait presque immédiatement contre attaquer là où le sabre de son adversaire ne gênerait pas son mouvement. L’entraînement se pratiquait sous forme de séries d’exercices d’attaques et de contre attaque sur des cibles mobiles et immobiles. Comme dans le kenjutsu, des techniques secrètes étaient transmises aux élèves. Discipline de coordination et d’action, cet art fut développé et affiné jusqu’à ce qu’il atteigne un niveau spirituel et devienne ainsi le iaido (la voie du iai), nom encore employé de nos jours dans les écoles où l’on pratique les anciens kata d’iaijutsu. L’art du iaido consiste à anticiper, repousser pour se défendre. Il n’envisage que la victoire. La finalité dans le iaido n’est donc pas de contrôler l’ennemi, mais son propre ego. Le but réside dans la cessation de tout conflit, sans même dégainer. En des temps reculés, le iaido était nommé « saya no uchi », traduit par « sabre au fourreau », ce qui signifie que cet art devait donner à ses experts l’invincibilité sans même avoir à dégainer. Le sabre redouté pour son pouvoir destructeur, peut alors prendre une nouvelle signification spirituelle. L’entraînement au maniement correct de l’arme comporte l’éducation morale de son porteur. La paix absolue de l’âme, qui suppose le respect des règles personnelles, est le moment privilégié pendant lequel le guerrier a une maîtrise parfaite de son sabre. Cet état d’âme est caractérisé par une « transcendance de l’état conscient », encore appelée « mushin ». Le grand secret de la technique du combat au sabre n’était jamais livré au commencement d’une voie : il était strictement gardé et confié à certains élèves particulièrement doués, sous la forme d’un enseignement ésotérique. Les deux formes de cet enseignement particulier les plus connues sont le livre des cinq anneaux, de Miyamoto Musashi et le hagakure, de Jocho Yamamoto, auquel l’écrivain Mishima, véritable samurai des temps modernes, faisait constamment référence, le citant comme son livre de chevet, idéal d’une noblesse d’esprit et de corps. Peu à peu, d’une manière conjointe et harmonieuse, cet art du sabre devint réellement une maîtrise totale du corps et de l’esprit. Miyamoto Musashi, dans son école de Nito ryu, rendit célèbre le style de combat à deux sabres (nito). L’emploi simultané de deux sabres permettait d’atteindre un degré inégalable de beauté et d’efficacité (katana et wakizashi ou chisakatana). Seuls pouvaient y parvenir des bushi d’une haute qualité. De nos jours, au Japon, il ne reste que très peu d’anciennes formes de kenjutsu. Celles qui ont survécu ont été profondément modifiées et ne subsistent que dans les exercices rituels (kata) du kumitachi (combat au sabre nu). Le sabre de bois (bokken) remplacent le véritable sabre lors des passes d’armes qui ont lieu entre élèves de ces anciennes disciplines. Le kendo représente désormais le dérivé moderne le plus populaire de l’escrime féodale. Il est pratiqué soit comme une discipline d’intégration, soit il est adapté aux besoins de la compétition moderne. Le kendo possède ses propres armes, techniques, grades et buts ; tout ceci étant fortement imprégné des traditions de l’art du sabre japonais. Le sabre utilisé est un bâton (shinai, ancien chikuto), composé de quatre lames de bambou attachées solidement ensemble, ayant la forme d’un sabre droit, avec une garde (stuba) et une longue poignée. Le maître Nakanishi Chuzo d’Edo (1750) en est l’inventeur présumé. Grâce à lui, on put diminuer et même éliminer les risques de blessures toujours possibles avec les sabres véritables (katana) ou même ceux en bois (bokken). L’équipement protecteur comprend : le casque (men), le gilet (do), le tablier (tare), le protège manche (koshiate), la veste matelassée, le hakama et les gants (kote). Pendant la période Muromachi (1336-1568), le maître d’escrime Ito était réputé comme l’un des meilleurs combattants du npays. Il sortait presque toujours vainqueur de toutes les confrontations. Il fonda l’école Itto ryu, l’école du « sabre unique ». Comme la plupart des combats étaient menés avec deux sabres, c’était une technique osée et révolutionnaire. Cette école a pu s’imposer jusqu’à nos jours et elle prépare encore aujourd’hui des professeurs destinés à l’Ecole des Cadets de la Police de Tokyo, auxquels le kendo, en tant que sport de combat, sert d’entraînement et d’exercice à la contre attaque. Les techniques de base du kendo se divisent en trois groupes principaux : kiri (taillader), tsuki (porter une botte), et katsugi (parer). Les cibles sont : la tête, qu’on peut frapper de front ou de côté, la gorge, les côtes et les mains ou les poignets. Avant de porter un coup, on doit annoncer l’endroit que l’on va toucher. Il n’y a ni hésitation, ni arrêt entre deux coups. Durant les différentes phases du combat, les positions fondamentales sont appelées kamae. Le contrôle de l’équilibre du combattant est très important en défense, en raison de l’invincibilité qu’offraient ces positions, de même que les contre attaques mortelles qu’elles rendaient possibles. A partir de ces positions fondamentales, une foule de techniques ^peuvent servir à l’attaque, à la défense et à la contre attaque, tous ces mouvements étant frontaux ou linéaires. Le kenjutsu, l’art du sabre, est donc devenu le kendo, la voie du sabre. En 1871, le gouvernement japonais rendit le kendo obligatoire dans toutes les écoles privées et publiques. Pourtant, la première fédération de kendo ne fut crées qu’en 1910, parce qu’il était interdit de se battre avec des armes aiguisées, et que les samurai, jadis prêts à se battre, étaient devenus, par ordre de l’empereur, des fonctionnaires, et ne participaient plus que timidement aux compétitions sportives. Aujourd’hui, il existe des groupes de kendo partout dans le monde. Les premiers combats internationaux eurent lieu en 1955 entre des équipes d’étudiants américains et japonais. En Europe, c’est le japonais Okomoto qui, le premier, fit des démonstrations de kendo à Londres, en 1931, et, après la guerre, c’est de cette même ville que repartit l’intérêt du public pour cette discipline. Car il ne faut pas oublier que le sabre est vraiment le symbole du Japon, l’âme d’un peuple : lorsqu’en 1946, les américains ont jeté à la mer des milliers de katana, jugés symboles trop nationalistes, c’est le Japon tout entier qui était en deuil. Le symbole de la relève du Japon, autant économiquement que moralement, réside bien dans le fait reconnu que, depuis vingt ans, par les salles de vente ou d’autres moyens, les grandes familles japonaises ont rapatrié le plus possible de sabres sur leur terre d’origine. Les buts du kendo ont variés de ceux de son glorieux ancêtre. Le kenjutsu était passé par diverses étapes : d’abord utilitaires, puis rituelles ou d’apparat, à celles servant à l’intégration du développement de la personnalité spirituelle et philosophique au plus haut niveau, une sorte d’alchimie subtile, transmutation ultime de la matière première, le guerrier, par l’agent catalytique, le sabre. On peut souhaiter que le kendo reste dans cette voie, et ne soit pas trop entraîné sur les chemins de la compétition, où les points marqués comptent davantage que le style et le comportement du combattant. Le kendo doit demeurer cette voie du perfectionnement qui conduit à cet état d’extase ou « mushin ». Ainsi qu’il est dit dans le hagakure, « dès qu’un être prend la résolution de parvenir à la perfection, il peut espérer faire un jour l’expérience de l’illumination ». Ce qui prouve bien que l’expérience du kendo peut être applicable à notre vie quotidienne.


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T
<br /> et bien, je viens donc de lire l' histoire des combats au sabre qui nous amène à l' actuel kendo !<br /> <br /> <br /> C' est passionnant, et je comprends que les japonais restent un peuple à part, parmi le reste du monde.<br />
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