Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pour moi la trempe

Publié le par HITOYUME

Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPic Image and video hosting by TinyPicour moi, la trempe est la plus grande conquête de l’esprit d’un combattant.

La trempe est la mère de l’imperturbabilité, de la plus grande sérénité au milieu de la tourmente, le fruit de l’effort bien dirigé, le résultat lorsqu’on a supporté les plus grandes tensions, mis à l’épreuve les limites et réussi cet affrontement.

La trempe surgit également de la défaite car nous ne pouvons pas dépasser les limites si nous n’avons pas compris que nous sommes limités. L’audace extrême n’est pas la trempe. Le téméraire croit que tout est possible et s’il est vrai que nos limites se trouvent bien au-delà de ce que nous croyons généralement, elles existent cependant. Lorsque vous êtes blessé, Vous comprenez que vos limites sont quelque chose de réellement palpables. Si vous ne fléchissez pas et êtes au contraire capables de grandir à nouveau après avoir léché vos blessures, vous avez alors réussi l’épreuve.

Le courage, ce n’est pas l’audace sans mesure, l’action impétueuse ou suicide. Au contraire, le vrai courage exige une conscience, un calcul et une mesure. La vaillance acquiert alors sa véritable dimension car conscient du danger, nous affrontons le défi, acceptant toutes ses conséquences sans ensuite en accuser personne. Il n’y a seulement que deux types de personnes : celle qui est le fruit d’une bonne « galipette » et celle qui provient d’une mauvaise. Nous venons au monde avec l’énergie que cet acte déchaîna, additionnant les forces du père et de la mère. Dans le feu intérieur de ce processus qu’est la croissance, la vie qui bout en chacun de nous crée et développe progressivement nos possibilités structurelles et fonctionnelles.

La trempe se forge avec le temps « trempe » provient du latin « temperare », du mot « tempus ». Le temps nous apaise, nous sereine, nous mesure et nous limite. Chronos dévore toujours ses fils et il le fait en les séchant et en les refroidissant. Le vieillard cherche toujours le soleil, la chaleur et l’humidité. C’est pour cela qu’il adore les sites thermaux, où il trouve une source naturelle de ces deux énergies dont il a besoin : le feu et l’humide, parfaitement combinés.

La trempe, ce n’est pas le tiède, le médiocre, le mesuré par manque de pouvoir. Vivre la vie avec l’intensité d’un moribond et le détachement d’un immortel est la plus haute expression de la trempe car il faut de grandes forces opposées pour en faire notre nature.

Le tempéré est modéré parce qu’il est centré, pas parce qu’il est déficient. Il n’est ni chaud, ni froid, mais il est parvenu à cet état après être passé par les extrêmes, pas parce qu’il les a évités. Il possède un courage serein qui le rend capable d’affronter les dangers ou les difficultés avec une grande présence d’esprit et pas par inconscience. Dans les situations normales, la trempe est perçue comme une sorte de poids spécifique chez l’individu, d’intensité tempérée, de caractère fort aux angles arrondis, de main de fer dans un gant de velours.

La trempe ne se perçoit clairement que dans les situations de pression. C’est pour cela que l’on ne perçoit la trempe du torero que lorsqu’il se retrouve seul face au taureau. Dans l’action, la trempe permet la quiétude, la souplesse.

La trempe ralentit le temps, tant et si bien que l’on dit que le taureau prend la capote à cinq heures et sort à six heures. C’est la trempe, ce puits immatériel qui donne de la pénétration et de la profondeur à celui qui la possède.

La trempe retient et dompte le chaos, elle reconduit les forces, limitant leur tendance à la dispersion. Elle y arrive car la trempe confère à celui qui la possède une plus grande masse, une haute concentration d’énergie organisée qui agit comme un point ferme ou la volonté d’être et de faire se soutiennent pour ordonner le chaos.

La trempe confère un sérieux pas triste, une souplesse de grande utilité, conquise aux limites. Les sabres sont trempés aux extrémités, avec le froid et le chaud. Comme tout est relatif, pour le réchauffé, le tempéré est froid ; pour le peureux, l’être détaché est cruel. L’intensité et le pouvoir produisent l’admiration, tout comme la trempe, mais ils éveillent également l’envie et la peur des autres.

La trempe est un pouvoir paradoxal, car elle s’alimente des contraires : la quiétude dans la tourmente, la lumière dans l’obscurité, la force avec gentillesse, l’action de la non action. Pour le pratiquant d’art martiaux, la trempe est « la grande conquête », celle qui lui permet de se battre sans combattre, de vaincre sans livrer bataille, d’arrêter le monde des contraires avec l’élégance d’un geste sobre.

 

 

HOROSCOPE :

 

POISSON 19 février - 20 mars

 

Vous allez bientôt faire un voyage en avion. A l'aéroport, un personnage insolite, au physique vaguement libano-lybien chiite tendance Amal, vous confiera un colis contenant un réveil, précisera-t-il, qu'il faudra placer sous votre siège. Faites tout de même attention, car le paquet sera tellement lourd qu'il risque de vous faire trébucher dans l'escalier d'accès. Soyez attentif à chaque marche et tout ira bien.

A très bientôt pour les prochaines prédictions du grand mage Hitoyume.

 

HOROSCOPE : poissons



Flash Toys At WishAFriend.com

Commenter cet article
T
<br /> <br /> c' est vrai, que dans des situations difficiles, il devient difficile de garder son calme, afin de pouvoir analyser froidement les problèmes, et y apporter la bonne solution !<br /> <br /> <br /> à la limite, on peut se tremper dans l' eau froide, cela donne un sacré coup de fouet, même pour un poisson<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre