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souvenirs

le martien

Publié le par HITOYUME

SOUVENIRS

Rien que pour vous,lecteurs de "L'essentiel oublié", je descends ma braguette et je plonge la main dans mes souvenirs...


C'était la semaine dernière et je m'en souviens comme si c'était hier.
J'étais chez mon voisin Cédric, il y avait son pote Jean-Pierre. On sirotait l'apéro pépère comme tous les soirs, et glou et glou et glou.
Jean-Pierre venait de nous glisser la septième rafale dans les godets, on carburait gaiement à notre rythme de croisière s'amuse J.P, l'anisette, c'est son dada, sa grande passion. Il l'encaisse tellement bien qu'on l'a surnommé Pernod, Jean-Pierre. Par contre Cédric, passé la première vague, ça lui arrive d'être un peu lourdingue. Et là, ça n'a pas loupé, il est barré gentiment en tartarinades, notre Cédric bourré :
Et que je te connais les martiens, et que j'en ai vu comme je te vois, et que je te tutoie leur chef, et qu'ils sont parmi nous, et que c'est bien simple, ils sont partout...
- Eh ben vas-y, dis-leur donc de rappliquer à tes petits hommes verts ! qu'il lui fait, Pernod.
Ni une ni deux, voilà pas que le magnum de Ricard comme à léviter, à se soulever au-dessus de la table à une hauteur d'au moins 75 centilitres ! Tout luminescent qu'il était, il m'éblouissait (je ne sais pas si vous avez vu le documentaire de Jean Girault : "le gendarme et les extraterrestres", eh bien c'était tout pareil). Et ce bruit !!!
C'était là qu'il y a eu un flash... En un dixième de seconde, j'ai été réduit au 1/100e et téléporté. Je me suis retrouvé dans le petit cube de verre. Prisonnier de la dosette de perniflard !
A ma place, je vous le donne en mille, ils ont envoyé un clone de moi. Totalement identique à moi, même tête, même voix, mais en clone.
Cédric et Jean-Pierre, eux, ils n'y ont vu que du feu. Ils ont continué l'apéro en compagnie de la créature de l'espace. Le flacon de pastaga avec mézigue dans le cockpit, ils l'ont remisé derrière le bar sans même remarquer ma présence à bord (j'avais beau brailler, tambouriner contre la vitre avec mes minuscules menottes, rien n'y fit).
Ils se sont terminés tous les trois au Calva, les vaches. Ca avait l'air de lui convenir tout à fait le Calva, à cet enfoiré de martien (je ne suis pas raciste, mais tout de même).
Ca lui a tellement plu qu'il a décidé de rester sur terre. A tel point que, croyez-le ou non, c'est lui qui vous écrit ces lignes !


A LUNDI

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